Eric Schmidt, président de Google en 2010 l’avait prédit, les PEMA l’ont fait ! Quoi donc ? Mais changer d’identité pour se libérer d’un passé placardé, plus ou moins volontairement, sur les murs des réseaux sociaux !
Les PEMA (Private Electronic Mail Address) font partie de notre quotidien sans qu’on y prête plus guère d’attention. Dénommés officiellement Identifiant Unique de la Personne sur les Réseaux et pour les Statistiques Gouvernementales (IRS) – notez le clin d’oeil à l’ancienne administration fiscale américaine – ou Private Identity for Network and Administrative Statistics (PINAS) au niveau de l’Europe, les PEMA permettent ces changements d’identité grâce à l’interdiction qui leur est faite d’être utilisé comme adresse électronique de base que l’on parle d’e-commerce, de réseaux sociaux ou tout autre site qui ne possèderait pas un certificat gouvernemental.
Pour la plupart d’entre nous, arrivé à l’âge de raison, notre entourage nous a créé une adresse électronique d’usage, adossée à notre PEMA. Une fois cette identité déclarée et « adossée » au PEMA, nous avons pu débuter notre vie sur les réseaux. Gare aux sites indélicats qui tentent d’intégrer votre PEMA à leur base de données. Un consensus planétaire permet un bannissement efficaces des contrevenants sur les réseaux.
Ainsi, pour les plus malchanceux ou les plus parano d’entre nous, il est possible de changer de nom, sur les réseaux, sans en changer administrativement. Il suffit de déclarer une nouvelle identité d’usage. Nous n’existons officiellement qu’au travers notre PEMA ou notre IRS, cette série de 15 chiffres que certains utilisent néanmoins, avec plus ou moins de bonheur, dans les jeux de hasard comme le loto…