Les économies d’énergie ou, plus précisément, l’optimisation de sa consommation restent, depuis plusieurs décades, la grande thématique qui concentre tous les efforts industriels, tous domaines d’activités confondus.
Le logement individuel n’y echappe pas, il est même devenu une science comportementale et technique : la domotique. Mais, chacun, en son logement, ne reçoit pas de traitement égale en matière de domitique. Tout dépendant de la date de construction. Et, notre pays est riche, en millions, de logements bâtis bien avant l’avènement de cette science qui occupe bien des amphithéâtres de faculté et fait la fortune des équipementiers domestiques.
Pour faire simple, chaque proprietaire ou locataire d’un de ces logements anciens, si celui-ci n’a pas été « mis à jour », se trouve face à trois choix : laisser le logement en l’état de « logement inerte », se lancer dans des travaux d’intégration de systèmes domotiques ou faire l’aquisition d’un majordome robotique.
La première des trois situations bien que n’étant pas « politiquement correcte », recueille les suffrages de nombreux foyers, principalement chez les personnes propriétaires de leur logement. Les bailleurs font plus facilement le pas des travaux, incités par les aides gouvernementales.
Alors que l’on pourrait souhaiter voir s’accélérer le rythme de ces travaux, les estimations les plus optimistes n’envisagent la domitisation de l’ensemble du parc de logements français et européens que sous des délais qui se comptent encore en décennies… Car, comme alternative aux investissements et désagréments conséquents aux travaux de domitisation, l’aquisition d’un majordome robotique trouve une place toujours plus grande dans le coeur du grand public. Choix paradoxal au regard de l’hostilité toujours palpable à l’égard de la présence des robots en ville.
Le robot qui semble donc trouver sa place dans la sphère privé se révèle ètre un excellent « manager d’espace domestique » : répondre aux commandes vocales (listes de courses, réglage de température, commandes de lumière, de musique ou d’un plat cuisiné… plus, tout ce qu’il peut gérer de manière autonome, selon un protocole établit par logiciel intégré( ou téléchargé, pour les propriétaires de robots non spécialisés). Les promoteurs de la robotique voient dans les majordomes un excellent moyen de faire progresser le nombre de robots dans la cité d’une manière douce, ventant les mérites d’une domitique beaucoup plus souple et adaptable au plus près des désirs et comportements de chacun, en opposition totale avec la domitique intégrée, plus discrète mais figée, selon ses détracteurs.
La domotique dite intégrée est pourtant bien une forme de robotique… quoique plus discrète ! Il semblerait, qu’une nouvelle fois, ce soit la guerre de l’anthropomorphisme du robot qui fasse rage !
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro