Pour les personnes qui sont auprès des malades et des personnes handicapées, il est recommandé, par respect pour la personne qui est alitée ou en fauteuil roulant, de se baisser afin que les deux regards soient au même niveau. Conseil simple mais qui permet ainsi à la personne malade d’être respectée dans sa parole malgré un état physique déficient. Mais les choses pourraient bien changer. Non pas que la médecine ait découvert un remède universel contre les maladies qui assaillent l’humanité… Ce sont plutôt des mécaniciens de génie qui préparent un artifice technique qui remettra debout nombre de personnes qui ne peuvent plus l’être !
Les recherches militaires ont souvent été un moteur de développement technologique. Et, encore une fois la règle semble respectée. Prenez un exosquelette militaire. Un Bagherra, pour ne pas le nommer. Allégez-le de tout ce qui militairement est inutile dans la vie civile. Il vous reste une structure à géométrie variable robotique. Dotez cette structure d’une ODA dédiée au soin des personnes malades ou handicapées et vous obtenez le remplaçant parfait de l’antique fauteuil roulant !
L’assistant cinérobotique (ACR) sait aussi être aussi un fauteuil, pas encore des plus élégants, mais ça ne saurait tarder ! Il sait être un élévateur, un marcheur… Il peut tout aussi bien se saisir d’objets ou d’un corps… et on peut refaire sa toilette seul… et le shopping est à nouveau un plaisir… L’ACR redonne à ses utilisateurs de l’indépendance et, pourquoi pas, un sentiment de liberté !
Mais tout n’est bien dans le meilleur des mondes. L’ACR coûte cher. Très cher. On voudrait bien le voir accessibles aux mêmes conditions que les robots de compagnie qui prolifèrent dans les rues de nos villes. Les opérateurs robotiques ont été sollicité afin de créer des forfaits adaptés à ces cas particuliers (il y a eu, dans l’histoire des télécom, des forfaits dédiés aux personnes handicapées ou dépendantes). A ce jour, les appels lancés par les ministères de la santé, aussi bien que de l’industrie ou des médias numériques n’ont reçu que des fins de non recevoir… Faudra-t-il menacer de revoir les contions de licences des opérateurs robotiques afin que ceux-ci réagissent ? Il est évident que l’injustice est flagrante entre un individu bien portant qui peut acquérir, sous conditions d’abonnement, un robot dernier cri et en changer tous les dix-huit à vingt-quatre mois et une personne handicapée ou malade qui doit rester assise dans un fauteuil antédiluvien !
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro