La 9e édition du challenge international Mergin-Vittal aura lieu à Rome à la fin du mois de mars, au Neocolisée Spring Cola. Cette compétition, qui voit s’affronter des équipes humaines contre des équipes robotiques, déchaînent les passions sur tous les continents.
Cette compétition qui est devenu un nouveau Superball planétaire, est l’héritière directe de la Federation of International Robot-soccer Association (FIRA) qui, à la fin du dernier millénaire, c’était donné pour but de développer des équipes de robots capables, en 2050, de battre les humains au cours d’une compétition de football. La FIRA travaillait dans un cadre et avec un but académique rassemblant les énergies et ressources d’universités de la planète entière, rassemblée par ce projet de développement robotique. Mais la dimension humaniste de cette quête technologique n’a pas résisté, sur la longueur, aux sirènes de l’appât du gain.
Les industriels de la robotique avaient rapidement flairés le filon… et avaient œuvré, en sous-main, en vue de convaincre le conseil d’administration de la FIRA de modifier ses statuts afin de transformer les gentils affrontements universitaires en lucratives compétitions médiatisées.
Après moins de dix années d’existence qui laissaient apparaitre une suprématie mécanique, de plus en plus flagrante, les règles avaient de nouveau été modifiées… pour le plus grand plaisir des aficionados et des investisseurs : Les prochaines équipes humaines aligneront, en plus de leurs charmes et de leurs capacités athlétiques, une panoplie d’amélioration génétiques. Avant Holydays On Ice, mais surtout avant le premier Athledium de la PSA, le Challenge International Mergin-Vittal ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’humanité et ses rapports avec la technologie.
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro