A début du siècle XXIème, au nom d’un éveil bien tardif à une conscience écologique planétaire, des réserves naturelles se sont créées, à tours de bras, sur l’ensemble des cinq continents. Au nom de cette même nouvelle conscience, un grand nombre de personnes avaient été déplacé afin de préserver, dans ces réserves impressionnantes tant pas leurs tailles que par leurs nombres, des espaces en quête de virginité pour la préservation des espèces sauvages en voie de disparition. Ces créations drainaient des financements internationaux dans des pays en manquent chronique des liquidités.
En Afrique, en Inde, même en Chine, à peine sortie du communisme d’état, de gigantesques parcs se sont bâtit aux détriments des droits des populations les plus pauvres à qui ont a enjoint de quitter leur domicile, sans compensation aucune et souvent par voie de violence. Une fois les parcs nettoyés de toute présence humaine, il a fallut repeupler ces vastes domaines. Et, encore une fois, on vit, au nom de l’écologie, des comportements aberrants : de grands safaris furent organisés en vue de collecter, dans d’autres régions, des animaux privant de fait les autochtones et, souvent, les déportés, de leurs gibiers naturels nécessaires à la subsistance des familles, villages et camps de réfugiés en mal d’insertion.
Les chasseurs n’avaient plus rien à chasser ! Qu’à cela ne tienne, l’opinions publique internationale étaient satisfaite et les fonds internationaux affluaient dans les caisses des gouvernements, dans les capitales… les provinces, généralement, reculées, en charge de la gestion des parcs, devant se contenter de l’éventuelle nouvelle manne du tourisme écologique !
Que reste-t’il aujourd’hui de ces grands parcs sauvages ? Ils sont devenus, pour ceux qui existent encore, de grands parcs d’attraction comme le sont les Disneyland ou autres Dubailand Resorts. Rien n’ai plus vraiment sauvage, dans ces environnements qui se sont tournés vers le tourisme de masse plus rémunérateur que l’écologique. Rien n’ai plus vraiment sauvage dans ces milieux entretenus par des armées de robots régulateurs dont la principale tâche est l’entretien de la magnificence de ces jardins extraordinaires.
Bizarrement, le monde sauvage, mis à part quelques forêts miraculeusement préservée en Amérique du Sud, Afrique Equatoriale ou dans les grandes îles de l’océan Indien, on le trouve dans nos contrée. Définitivement déserté par une urbanisation toujours galopante, nos campagnes que l’on parle de la France, de Espagne, de Allemagne ou de la Pologne… sont devenu des viviers de biodiversité… avec toujours les robots qui, là, agissent de manière plus raisonnée : il n’y a aucune galerie à épater !
© Olivier Parent