On a assisté à un vif débat à la commission spatiale de l’ONU, au siège de Nairobi : Faut-il construire des « aspirateurs de gaz à effet de serre » pour tenter de réduire les taux de ces gaz nocifs pour la vie sous toutes ses formes ou bien doit-on se lancer dans la construction de l’ascenseur spatial, ce long câble qui permettrait l’accélération de l’exploitation spatiale « hors Terre ». Dans chacun des cas est une aventure industrielle à l’échelle de la planète comme jamais il n’en a été tenté !
Certains avancent qu’une réduction trop rapide de ces polluants pourrait entraîner de nouveaux désagréments météorologiques. « Continuons à faire baisser la production de ces gaz et laissons la nature absorber nos erreurs à son propre rythme ! » disent-ils.
Il en est d’ailleurs qui continuent à mettre en doute la relation de cause à effet entre les gaz à effet de serre et les troubles climatiques de ces dernières décennies.
Les défenseurs de l’ascenseur spatial ne veulent pas que cette porte ouverte sur les étoiles reste close. Ce sont les ressources minières de la Lune et, plus loin encore, celles de la ceinture d’astéroïdes qui sont en jeu. Selon les promoteurs de l’ascenseur spatial, les ressources venues de l’espace pourrait apporter une réponse à une réalité toute terrestre : les ressources naturelles de la planète s’épuisent d’autant plus vite que la croissance de la population mondiale ne cesse de croître.
« Il faut lancer l’exploitation minière de la ceinture d’astéroïdes au plus tôt ! A la vitesse à laquelle la planète s’appauvrit, les cargos spatiaux, leurs soutes pleines de minerais, auront tout juste le temps de revenir de la ceinture ! ». On parle là de distance cinq à six fois supérieures à celles qui nous séparent de Mars ou de Vénus…
Que l’on parle de l’ascenceur spatial ou ou des dispositifs destiné à reduire les gaz à effets de serre, le réel problème est le coût ! Ce sont des travaux à l’échelle de l’ensemble de l’humanité qu’il faut envisager : on parle de milliers de milliards d’euros… Seul un effort à l’échelle de la planète rassemblant la quasi totalité des nations permettra de mener à terme de tels projets, l’un comme l’autre, indispensables à l’avenir de l’humanité, semble-t-il.