J’imagine que vous avez lu mon article titré « Interrogations de demain » ?
J’imagine que, par son propos décousu, cette lecture vous a dérouté ?
Je vous dois une explication !
Cet article, publié en accord avec mon rédacteur en chef préféré, a été conçu bien évidemment avec la perspective du présent article, mais surtout à partir de vos requêtes les plus fréquemment utilisées dans Google pour arriver sûr vôtre magazine préféré FuturHebdo. Cet article qui, je vous l’accorde, n’a ni queue ni tête, a donc été écrit en utilisant ces requêtes par ordre décroissant de fréquence, en tentant de les lier en elles afin de donner un vernis de cohérence à ce qui n’avait vocation à en avoir.
Je vous laisse évaluer par vous même les centres d’intérêts qui vous amènent sur FuturHebdo…
Cette petite expérience conduit à une autre réflexion beaucoup plus générale. L’invention de l’Internet, avec son actuel avatar l’Hypernet, existe, pour le grand public, depuis environ soixante dix ans. Si on se penche sur le classement des requêtes les plus demandées, au cours de cette période, on constate deux choses.
La première de ces constatations est l’évolution contextuelle des requêtes, c’est à dire que les évolutions sociales, économiques, technologiques, voire politiques, de nos sociétés génèrent des centres d’intérêts fluctuants chez les hypernautes. Le meilleur exemple est la remontée spectaculaire du mot robot dans le classement des requêtes. Remontée liée directement à l’évolution du marché, le robot sortant des laboratoires pour devenir un objet de consommation courant malgré les réticences qui l’entoure.
Le deuxième constat que suggère l’étude de l’évolution des requêtes lancées sur l’Hypernet, au cours des soixante dix dernières années est la persistance des thèmes liés au sexe. Je vous éviterait la longue énumération d’un longue liste brillant autant par sa grossièreté que sa constante créativité ! Les mots liés aux attributs sexuels du corps humain côtoient ceux inspirés par un marché lui aussi brille par une constante capacité au renouvellement et une adaptabilité jamais prise en défaut. Encore une fois la robotique nous offre un exemple caractérisé : l’arrivée du sexybot dans le quotidien intime de nos contemporains donne un nouvel élan a l’inspiration des hypernautes !
Juste derrière les mots inspirés par la libido débridée de nos sociétés viennent ceux qui gravitent autour de l’apparence et du bien-être, les nanoT apportant leurs lots de mots nouveaux : nanochirurgie, autochirurgie, nanobots esthétiques… mon sexybot peut-il allonger la taille de mon sexe ? (« C’est authentique sinon ça n’a pas de sens » dixit un vieux chroniqueur radio du début du siècle, Guy Carlier).
Pour en finir avec cette réflexion sur les centres d’intérêts de nos contemporains, je vous souhaite une bonne navigation. Et, quand vous cherchez : soyez créatifs !
© Elaïwon Per