Port spatial de Libreville, Gabon : Lors d’une conférence de presse, les chantiers spatiaux General Orbital, filiale du consortium international Mergin Vittal, ont annoncé la signature d’un important contrat avec l’armateur et croisiériste spatial European Space Lines (ESL). Cette signature confirme le lancement de la construction d’un nouveau paquebot spatial très attendu. De nombreuses spéculations courraient à ce sujet. Le marché de la croisière spatiale est en pleine expansion depuis une vingtaine d’années, bien que les destinations ne soient guère variées. En attendant la fin de la construction des stations Lagrange, il n’existe que trois choix : les orbites terrestres ou lunaires et la station spatiale de tourisme CoruSand 1, propriété conjointe de Disney et des Emirats Arabes Unis.
Après le Queen Star et l’Atlantic Star, le nouveau paquebot spatial prendra le nom de France Star. Au départ de l’EOG, l’Orbital Earth Gateaway, il pourra embarquer 22 passagers et 5 personnels de bord pendant 20 jours, avant de rejoindre son port d’attache. Il prendra son service au sein de la flotte ESL en 2073. Le France IV, comme la presse francophone le dénomme déjà, comptera 11 cabines doubles, ces prédécesseurs n’en comptaient que 6.
Le gouvernement français veut voir dans le choix du nom de ce nouveau vaisseau spatial, une réussite diplomatique qui « aidera au rayonnement de la francophonie ». Certains auraient préféré « Europ Star » comme nom de baptême du troisième vaisseau de la flotte européenne. Reste à savoir si cette « réussite de la diplomatie française » ne sera pas trop cher payée auprès de Bruxelles s’interrogent certaines voix.
Le France IV réveille, dans l’Hexagone, les souvenirs nostalgiques des grands voyages transatlantiques, de la fin XIXe à la moitié du XXe. Dans les années 1960, la France s’était enthousiasmée pour ce paquebot, troisième navire à porter le nom de « France ». Après une vingtaine d’années sous pavillon français, le France avait changé deux fois de propriétaire, aussi malheureux l’un que l’autre, pour finir par être démantelé en 2007 dans des chantiers indiens, au terme d’une longue procédure liée à la responsabilité des risques de pollutions, les chantiers indiens de l’époque étant plutôt éloigné des standards européens.
Le rappel de ces événements, datant du début du siècle, mettent en lumière l’urgence dans laquelle l’industrie spatiale se trouve. Elle doit relever le défi d’un développement économique qui répètera pas les erreurs commises sur Terre, un développement économique quine polluera pas ni les abords de la Terre et ni l’Espace, en général comme l’industrie terrestre le fit de l’environnement terrestre…
Article présent dans la maquette NextNews, le magazine de votre organisation au futur