La mascotte des Iles de la Biodiversité a remplacé l’oncle Sam, mais le message reste le même : Engagez-vous ! La 40e campagne de sensibilisation des Iles de la Biodiversité est l’occasion de faire un petit retour en arrière sur ce qui est devenu, en un peu moin d’un demi-siècle, une institution planétaire : ces territoires extra-nationaux par décret onusien, dans lesquels sont préservées les formes de vie en danger… dans lesquels des formes de vie disparût reviennent à la vie.
Au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, les fondations écologistes répondaient à une forte demande de la population en quête d’authenticité dans une société de consommation exacerbée. Venant de tous pays de la planète, elles se fédérèrent. Cette réunion, la World Ecologist Federation (WEF) acquis des îles, réparties sur l’ensemble de la planète, dans lesquelles elle concentra ses moyens de préservation. Au même moment, des pays comme le France se reposaient la question de l’institution d’un nouveau service civil. Les Iles de la Biodiversité avaient besoin de bras, les jeunes gens avaient soif d’engagement, les gouvernements cherchaient des missions de services civiles ne demandant pas trop de d’investissements… Les Iles étaient lancées.
l’ONU prit également acte de l’efficacité des travaux effectués sur les îles. Les bénéfices que la communauté planétaire en tirerait était importants, l’état de la planète restant très préoccupant. Cet intérêt devait se concrétiser avec le statut d’extraterritorialité, au plus grand dame des pays « expropriés » et des industriels outrés par des avantages dont ils auraient bien voulu bénéficier !
Aujourd’hui on compte pas moins de 30 îles de la Biodiversité. Les juristes de la WEF continuent à négocier ce que les opposants aux Iles de la Biodivetsiré appellent des « annexions ». Les surface gérées par la WEF croissent d’environ 15 % chaque année, autant que les succès : succès de spécialistes mais aussi succès pour le grand public : chaque naissance, chaque retour d’un animal disparût est l’occasion pour la WEF de faire parler d’elle.
La réserve mondiale de génotypes, l’Arche du Spitzberg, a, elle aussi, trouvé son intérêt dans le succès de ces sanctuaires de la vie sauvage. L’Arche, connue pour ses collectes de graines, est aujourd’hui devenue la plus grande bibliothèque des codes génétiques, sous forme numérique. Il avait été décidé , au début de « numériser » les ADN de toute forme de vie de la planète, en attendant que le synthèse arificielle de l’ADN soit maitrisée. Cette technique est aujourd’hui au point : on peut désormais obtenir un individu adulte viable. les candidats-pensionnaires ne manquent pas…
La WEF reçoit toute forme de dons, sous la surveillance de divers organismes de vérification comptable. Le service civile des jeunes gens du monde entier en est la forme la plus belle, car sans attente d’un quelconque retour. Alors, n’ayons pas peur des mots : « We need you », engagez-vous !