virus-grippe-schema-2

Une nouvelle section de l’Arche du Spitzberg voit le jour. Après la collecte des graines et la congélation des gamètes du plus grand nombre de formes de vie végétales et animales. Après la collecte des génotypes numérisés de ces différentes formes de vie, collecte poussée à une échelle vraiement planétaire, l’Arche s’attaque, bien tardivement, à la collecte des gènes de l’ensemble de vecteurs pathogènes connus et identifiés, que l’on parle de virus, bactéries, champignons ou poisons organiques (molécules complexes).
L’innovation de cette nouvelle évolution de l’Arche du Spitzberg est l’injection de ces modèles génétiques virtualisés dans un modèle numérique d’une planète également virtuel. Charge à des intelligences artificielles (IA) spécialisées de tester « in virtuo » l’ensemble de ces nouvelles entités digitalisées sur l’ensemble des modèles génétiques de toutes les formes de vie déjà présente dans les bases de données de l’Arche, en testant toutes les combinaisons possibles et inimagonabes…
Pour accomplir cette tâche, on parle de décennies tant elle est complexe. mais les efforts techniques et financiers consentis à ce nouveau projet, par ailleurs décrié (pourquoi numériser un virus plutôt qu’un papillon ?), seront compensés par « les bénéfices et retombées positives attendues par l’ensemble de la communauté scientifique au profit de l’humanité » déclare le porte-parole de la présidence de l’Arche du Spitzberg (Voir FH/YVA du 05/02/2057 : L’Arche de Noé mise en danger).
Cette organisation internationale ne cesse de prendre de l’ampleur déchaînant convoitises et jalousies. D’autant plus que travaillant sous l’égide de l’ONU, les découvertes concrétisées sous sa responsabilité tombent sous le coup des brevets humanitaires, donc inaccessibles à toutes exploitations privées et exclusives. Néanmoins certains s’interrogent sur des rapprochement douteux entre cette organisme public planétaire et certains grands groupes privés qui tentent de glaner certaines informations, tentant toujours, malgré les risques de lourdes sanctions prévues par le droit international, de détourner une autre interdiction : le brevet de tout matériel génétique humain (Voir FH/YVA du 08/12/2058 : Peuplades virtuelles).
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro

24 août 2009