LE TRANSPORT DES MARCHANDISES, A L’ECHELLE DE LA PLANETE, A TOUJOURS ETE UNE VRAIS GAGEURE, d’autant plus au vingt-et-unième siècle avec la composante de l’impact de ces transport sur le climat de la planète qu’il fallu rapidement prendre en compte aussi bien pour des raisons de déontologiques que d’impact sur l’opinion publique.
L’ère industrielle a creusé ses voies pour tenter de raccourcir au mieux les trajets des marchandises (Canal de Panama, Canal de Suez…), les navires ont évolués, se sont profilés, ont utilisés des formes d’énergie. alternatives. Mais les trajets restèrent longtemps fixes… les itinéraires imuables.
Or, le temps que l’humanité prenne conscience de l’ampleur des dégâts que ses activités causaient à la planète, un mouvement de modification du climat était lancé, mouvement, nous le savons avec certitude aujourd’hui, doté d’une forte inertie : l’humanité a eu beau changer ces comportements industriels ainsi que de consommation, il faudra attendre encore quelques décennies avant que le mouvement de réchauffement de la planète ne s’inverse. Conséquence malheureuse : notre génération a été le témoin de la fonte d’une grande partie des calottes polaires et autres banquises… conséquences positive, du point de vue industriel et commerciale : de nouvelles voies maritimes se sont ouvertes, passant à proximité des pôles. Les voies qui nous intéressent ici, ce situent au pôle nord.
Aujourd’hui, ces voies de circulation maritimes, par la mer arctique, sont confirmées, malgré quelques risques persistant, dont la présence d’icebergs « récalcitrant » diront les cyniques, ainsi que, en hiver, des probabilités non négligeables que la mer à certains endroits ne gèle sur quelques dizaines de centimètres d’épaisseur. Des glaces dépassant en mètre ne sont toujours pas exceptionnelles.
Tout le monde semble s’y retrouver, armateurs et pays limitrophes de ces nouvelles route, dont, bien entendu, la Russie. Cette dernière développe nombre d’infrastructures portuaires le longs de ces voies. Et, ses fleuves, auparavant gelés pendant les longs mois d’hiver, deviennent praticable douze mois sur douze. Que se soit sur ses fleuves ou en mer arctique, la Russie loue les services de ses brises-glaces. Tout le monde est content. L’économie de distance parcourue, malgré les coûts liés à l’utilisation des services de la marine russe (10000 km de moins que par le sud), reste avantageuse pour le transport transocéanique des marchandises.
Certains prévoient même des jours encore meilleurs : le jour où l’utilisation des brises-glaces ne sera plus nécessaire ! Ce jour-là, il faut avoir aucun doute, il n’y aura même plus les ours blancs pour regarder passer ces trains de navires…