le grand public connaît les IC dans des domaines tels que ceux de la médecine. Les IC permettent, par exemple, à un chirurgien d’opérer un cœur qui bat toujours dans la poitrine du patient. Le robot se charge d’annuler les mouvements du cœur par des mouvements opposés, il en fait de même avec la prise de vue. Le chirurgien en IP (Immersion Partielle) voit le cœur immobile et peut se concentrer sur son opération, assisté, toujours par le robot, dans ses gestes les plus délicats.
Le monde du cirque s’est récemment emparé des possibiltés qu’offrent les IC : sur la piste des frères Martelli, un des derniers grands cirques qui sillonne le monde, vient d’être présenté pour la première fois un numéro de trapèze volant mêlant un humain et une unité IC. C’est stupéfiant ! Le robot IC du cirque est un dérivé civil d’une unité militaire. On retrouve ce type d’unité IC auprès des pompiers et autres GIGE, mais les uns comme les autres restent tout aussi discret que les militaires sur l’utilisation et les capacités réelles de ces machines qui, qu’on le veuille ou non, effrayent le public. Le cirque laisse aisémment imaginer ce dont ces redoutables combattants IC sont capables alliant la vitesse et la force du robot au décision humaine.
On peut néanmoins s’interroger sur le niveau d’application des lois de la robotique dans l’unité IC du cirque : il est évident que les voltiges accomplies par l’étrange duo, homme-machine, va à l’encontre de l’impérieuse obligation de protection des êtres humains à laquelle sont soumis les robots. Le terme IC implique que derrière le robot en action, il y a un humain aux commandes. Mais cette machine reste néanmoins un robot. Alors, encore une entorse aux règles de bonne cohabitation homme-robot ?
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro