Cette puce a été conçue par un programme de simulation d’intelligence autonome (PSIA) possédant des capacités d’apprentissage et de d’autocorrection extrêmement développées. Ce qui a présidé à la « naissance » de l’unité Proc-PSIA-fille est la résolution d’une succession de questions et de problèmes primaires. Le programme a simulé un comportement social motivité par un instinct de protection et des simulacres de notions de plaisir et de douleur, au sein d’un univers purement artificiel. Ces modélisations d’instincts sont issues la quantification et la qualification d’une notion purement physique : la consommation énergétique qui est induite « l’effort » accompli pour résoudre une opération mathématique. Les problèmes que le PSIA a eu à résoudre sont qualifiés d’environnement restrictif, car ils ont été accompli dans un univers clos. Mis à par les bases de données spécialisées et nécessaires à la simulation, le PSIA n’avait aucun contact avec l’univers réel.
La seule intervention humaine dans le processus de conception de cette unité Proc-PSIA, effectivement de deuxième génération, s’est réduite à s’assurer que la fonction de « reproduction » était bien incluse dans le nouveau système d’exploitation généré par le programme parent. On parle même de génétique artificielle, dans laquelle les lignes de codes sont les gènes du nouveau Proc-PSIA. Les ingénieurs ont analysé le code généré afin d’y identifier les gènes de chaque fonction, comme on le fait pour tout être vivant.
Les grands-parents humains attendent de voir ce que le rejeton va donner comme descendance de troisième génération. Le nouveau Proc-PSIA va être soumis à de nouveaux stimuli, son univers va être étendu à des portions du nôtre, les ancêtres biologiques se gardant le droit d’une sélection drastique de cette future descendance.