Aujourd’hui, un individu muni d’un ordinateur portable peut causer plus de dégâts qu’une bombe ou une autre arme conventionnelle : c’est l’inquiétant constat que dresse Ian West, directeur du centre technique de la capacité de réaction aux incidents informatiques de l’Otan. Si de telles manœuvres restent méconnues du grand public, les États ont compris tout le potentiel militaire et stratégique du cyberespace, et la cybercourse aux armements a bel et bien commencé. Plusieurs pays ont déjà été victimes de cyberattaques, à des degrés d’intensité et de dommages plus ou moins importants. Mais avec la militarisation croissante du cyberespace au prétexte de sécurité, que deviendront les exigences de neutralité et de protection des libertés individuelles sur Internet ?
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