Robin Hanson pense que la prise de contrôle des robots, quand cela adviendra, se fera sous la forme d’émulations. Dans son nouveau livre, The Age of Em, l’économiste explique : « Vous prenez les 200 êtres humains les plus brillants de la planète, vous numérisez leur cerveau et vous obtenez des robots « clones » des humains sur lesquels ils ont été conçus, si ce n’est qu’ils sont un millier de fois plus rapide et plus efficaces. Dans son ouvrage, Hanson appelle ces 200 prototypes humains « les milliardaires », bien que le fait de disposer d’une telle somme, peu importe la monnaie, serait une contre-preuve de leur intelligence, puisque cette richesse vous fait perdre la valeur de toute chose. Mais c’est juste une différence d’opinion entre un économiste et une personne médiocre qui va finir par avaoir peur de l’avenir. Ces Ems, êtres artificiels et supérieurs en tout, libérés des besoins matériels, vont saper le marché du travail pour les êtres humains, au point de rendre ces derniers totalement inutiles. L’humanité pourrait bien être juste « retirée ». Que l’humanité soit mise en un pâturage agréable ou brutalement exterminés dépendra de la façon dont nous nous comportons vers l’Ems, à leur emergence…
Robin Hanson thinks the robot takeover, when it comes, will be in the form of emulations. In his new book, The Age of Em, the economist explains: you take the best and brightest 200 human beings on the planet, you scan their brains and you get robots that to all intents and purposes are indivisible from the humans on which they are based, except a thousand times faster and better. For some reason, conversationally, Hanson repeatedly calls these 200 human prototypes “the billionaires”, even though having a billion in any currency would be strong evidence against your being the brightest, since you have no sense of how much is enough. But that’s just a natural difference of opinion between an economist and a mediocre person who is now afraid of the future. These Ems, being superior at everything and having no material needs that couldn’t be satisfied virtually, will undercut humans in the labour market, and render us totally unnecessary. We will all effectively be retired. Whether or not we are put out to a pleasant pasture or brutally exterminated will depend upon how we behave towards the Ems at their incipience…
La suite, ici : If robots are the future of work, where do humans fit in? | Zoe Williams | Opinion | The Guardian