Chaque minute, trois personnes inscrites sur Facebook meurent dans le monde et autant de profils sont laissés à l’abandon ou transformés en pages posthumes. Un au-delà numérique qui pose des questions juridiques et psychologiques.
C’est un chiffre impressionnant. Les profils d’utilisateurs décédés peuplent le réseau social Facebook et pourraient, d’ici quelques années, être plus nombreux que ceux des vivants. Facebook deviendrait-il alors un cimetière digital géant ?
Il y a par exemple Lola, une victime du Bataclan. Son profil existe toujours mais la mention « En souvenir de » figure au-dessus de son nom. Transformé par ses proches, c’est désormais un mémorial où l’on peut laisser des messages. « Le déferlement de l’intime me posait problème au début », explique Sophie, l’une de ses amies qui finalement s’y est « plutôt bien faite » : « Ça faisait du bien parce que c’est une manière de s’adresser à Lola en s’adressant à tous ceux qui l’aiment, qui du coup sont un petit morceau d’elle. C’est un bon moyen de s’adresser à elle quand même. »
Source : Il y aura bientôt plus de morts que de vivants sur Facebook