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La Loire a retrouvé sa liberté depuis quelques décennies, et les observateurs de la faune fluviatile ne cessent de se réjouir car grâce au démantèlement du dernier barrage hydro-électrique sur le plus long fleuve français, la vie sauvage a repris ses droits.
Ce démantèlement très attendu par des milieux écologique s’est aussi accompagné de tout un cortège de réglementations protégeant ces rives inscrites au patrimoine mondial de l’Humanité à l’UNESCO.
Le dernier état des lieux récemment dressé par le ministère de l’Ecologie sur l’ensemble du territoire français, révèle un embellissement constant de la faune et de la flore dans le bassin de la Loire.
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Ce résultat encourageant n’a pu être atteint qu’à deux conditions : d’une part, une réforme des lois et des comportements en terme de construction et, d’autre part, le développement d’autres sources d’énergies renouvelables autres que hydroélectriques.
Historiquement, ce qui, longtemps, a justifié l’énergie hydro-électrique a été la régulation de ce long et capricieux fleuve… « au détriment de la vie sauvage et de la biodiversité » ne peuvent s’empêcher de répondre d’autres voix. Car, selon ces mêmes voix, il fallait surtout empêcher les constructions le long des zones inondables… Au final, le droit du fleuve aura prévalu et de nombreuses années ont été nécessaires pour démonter les bâtiments et pavillons coupables et indemniser les malheureux propriétaires.
Il n’en reste pas moins que la force de l’eau reste une valeur sûre parmi les sources d’énergies renouvelables. Mais, à l’évidence, il fallait rendre le fleuve à son cours.
Alors, que l’on parle des marées ou des courants marins ou bien encore du vent, il n’a fallu se déplacer que de quelques dizaines de kilomètres, souvent guère loin de l’embouchure du fleuve, pour voir bientôt fleurir les usines de production électrique qui utilisent les sources d’énergies vertes et renouvelables.
Aujourd’hui, les tâtonnements technologiques sont loin, ne reste qu’une production d’énergie propre.
© Olivier Parent
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