Nous assistons à un glissement du “code is law” au profit d’un “law is code” dès lors qui gouverne?
Vaste sujet dans ce monde qui s’emballe, où chaque action a une incidence à l’autre bout de la planète. Notre pouvoir d’action est démultiplié, nous avons créé des outils en capacité aujourd’hui de transformer radicalement notre réalité, nos modes de vies.
Spatialité et Temporalité:
La perception de la réalité temporelle et spatiale que nous commençons à expérimenter n’a plus la même forme et a une incidence dans notre façon de nous représenter et d’agir. Elle transforme radicalement les modes d’actions mis en œuvre dans nos sociétés.
Expansion de conscience
Une des particularités de notre époque, ce qui me conforte dans le fait que nous changeons bien de culture, c’est que pour la première fois ce n’est plus l’homme qui observe la création…Il est lui-même observé et analysé par ses créations.
Nos innovations sont d’une telle puissance qu’elles sont en passe de nous faire faire un changement dans notre façon d’Être au monde, une nouvelle culture se développe, sera-t-elle celle du progrès ?
Nous sommes dans une ère de spécialistes et de co-création, où l’affirmation de soi est très développée tout en étant dans une dimension collective et une dimension de flux.
Tout semble se complexifier tant les actions de chacun résonnent et impactent tous les champs de notre fonctionnement sociétal.
Nous avons pu mesurer la puissance de nos créations, de nos modes de fonctionnement…la toute-puissance de la technologie et ce qu’elle est capable réaliser pour nous…pour notre plus grand bienfait, ainsi que les limites qu’elle a pu exprimer…
La tentation est grande de s’en remettre aux mathématiques… qui entourées de l’aura de précision nous font juste oublier que ces formules, ces codes sont créés à l’origine par des humains…même si l’intelligence artificielle les fait évoluer, à l’origine il y a une construction d’intention humaine…et celle-ci est l’expression de différents facteurs qui sont l’expression de leurs réalités culturelles, leur histoire, leur éducation, leur fonctionnement sociétal…de manière involontaire et ceci impacte nos vies.
L’outil évolue il demande à être de plus en plus performant, et nous contraint à des choix d’usages, qui eux ont une incidence sur nos modes de pensées, de fonctionnement pour pouvoir l’utiliser nous nous adaptons…
L’outil est en passe de créer la pensée… si c’est notre choix c’est correct…mais est-ce réellement ce que nous voulons ?
Ces outils technologiques touchent notre mode de fonctionnement social, sera-t-il juste ou discriminant?
Faut-il laisser la conception des codes mathématiques sous la seule responsabilité des codeurs, des mathématiciens ou serait-il plus équitable pour nous, comme pour eux, de les assister dans cette démarche et de partager la création et la responsabilité des outils qui vont compléter notre mode de vie?
La question de l’Autorité est à mon sens LA QUESTION, LA PRIORITE, DU MOMENT.
L’Autorité oui… nous mesurons la puissance d’action dont nous disposons et l’usage que nous en ferons peut avoir des répercussions immenses…
Pour ma part je pense que l’autorité doit être partagée…tout en étant reliée à un socle comme 1.
L’autorité sous la forme d’un bien commun pour gouvernance, elle pourrait être abordée par un panel de sachants reconnus dans les divers aspects qui traitent du sujet pour lequel un code ferait autorité, ce serait peut-être la garantie de contre balancer la gouvernance de l’outil qui semble se profiler.
Cette vision est portée par l’opensource…la blokchain…l’opendata etc… le partage de la connaissance, le partage des outils, le partage des ressources.
Quand le partage est réel et équitable, quand tout est ouvert il n’y a plus à se protéger puisqu’il n’y a rien à prendre c’est une liberté supplémentaire qui s’acquière.
Cependant nous devons être vigilants et lucides…
Le mot virtuel – qui bientôt n’aura plus de sens tant la réalité virtuelle qui est bien une réalité s’incarne – sera-t-il remplacé par le mot “vertuel”?
Le POUR QUOI à mon sens, doit primer sur le comment.
Nos fonctionnements s’enrichissent de nos pratiques qui créent sans cesses de nouvelles solutions…
Les utilisateurs finissent, peaufinent les outils, enrichissent et contribuent à ces innovations…ils sont responsables au même titre que ceux qui les proposent.
L’ère de la co-création a ses spécialistes à tous les niveaux de l’échelle…
La liberté est incontestablement une de leur motivation…cependant la liberté n’est actuellement pas affranchie des conditionnements et objectifs de chacun.
Tout est relié. Actuellement nous sommes fragmentés et ce sont des spécialistes d’un point de vue qui définissent les modes opératoires. Or tout est de plus en plus intriqué. Façonner une directive qui fasse autorité selon ce seul point de vue est une possibilité, la tentation est grande de s’en remettre aux sciences surtout technologiques ( bien que celles-ci sont régulièrement remises en cause par leurs pairs). Or si elle n’est pas reliée et ne prend pas compte les critères de fonctionnement des autres, bien souvent elle ne fait pas sens pour la globalité, la dynamique qui doit y être impulsée n’est pas reconnue,validée de fait elle ne sera pas alimentée d’énergie suffisante pour sa mise en action.
La tentation de la comparaison, de prise d’ascendant de l’une sur l’autre est très présente, c’est ainsi que nos modes de fonctionnement ont été mis en œuvre jusqu’à présent.
A ce jour nous évoluons encore en mode prédateur de cartes et de territoires.
Il y a toujours eu un système qui s’est arrogé le pouvoir de définir le mode de fonctionnement des autres selon ses prérogatives (actuellement nous sommes encore esclaves de la gouvernance de la finance et nous risquons de l’Être au profit de la gestion et l’optimisation technologique n’est pas?)…cela a certes été utile mais nous observons aujourd’hui ses limites. Les dualités et conflits d’intérêts que cela engendre.
Alors que nous avons tout entre nos mains pour manifester la complétude, il semble que cette nouvelle ère qui s’offre à nous soit encore empreinte des automatismes des modes de fonctionnement à dépasser…
Notre époque nous offre la possibilité d’expérimenter le grand TOUT c’est bien cela qui est dans les gènes du fameux WWW. N’est-ce pas? Le bien commun via une vision holitique. Tim Berners-Lee , son créateur, voulait faire du web un média collaboratif. dans lequel tous les acteurs consultent et créent l’information. Cependant, le web s’est immédiatement orienté en un média de diffusion d’information global plutôt que de collaboration(1). Ce qui a eu pour effet de créer des cataliseurs en quête d’audience pour assoir et valoriser leur point de vue.
Nous réalisons que nous fonctionnons en silos ; dans des bulles tellement opaques que la vision de la réalité de qui nous sommes nous échappe totalement.
Le paradoxe…Tout est là, entre nos mains! Mais quasiment inaccessible pour une question de langage, cela ne favorise pas le bouillonnement, les collisions de pensées propres à la créativité, le partage et la reconnaissance.
Ces mondes qui vivent quasiment en vase clos sont au bord de l’implosion, chacun ayant besoin du soutien du plus grand nombre pour continuer d’exister.
Cependant à notre époque où nous sommes en capacité de replier le temps et l’espace, nos nouvelles technologies nous poussent de plus en plus au nom de l’efficacité à nous projeter dans une pensée créée et générée par l’outil au nom de l’efficacité de la rentabilité.
Nous sommes, à mon sens, devenus en tant qu’humain le média, c’est de notre responsabilité de définir notre charte éditoriale. Le média c’est déplacé, et c’est de plus en plus l’utilisateur final des devices qui produit le contenu, il ne se contente plus d’agréger un point de vue une information, il la produit, la définition de média se segmente et se redéfinie le choix du média en tant que vecteur de publication ex: médium, instagram, twitter, periscope, youtube, pour les video le succès croissant des « lives » répondent à cette quête d’authenticité et d’interaction, que les média n’offrent pas en temps T.
Le Pour Quoi avant le comment.
La quête de sens et l’objectif du Pour Quoi nous voulons vivre se fait de plus en plus pressante.
Alors que l’objectif de résultat et de performance au nom de l’efficacité et la rentabilité ne se concentre que sur la question du comment pour répondre à cette norme en vigueur actuellement.
Le besoin d’authenticité, la nécessite de revenir à l’origine, la source de nos motivations, ce qui fait de nous des Êtres Humains dans le sens noble, spirituel du terme c’est là que l’autorité doit être…
Quelles sont nos valeurs ? Qu’est ce qui fait que nous sommes humains et dans quel monde voulons vivre ? Pourquoi voulons-nous vivre…et non pas des humains robotisés conditionnés à agir pour entretenir un système…( le hamster qui court dans sa roue).
Les possibilités qui s’offrent à nous sont merveilleuses, nous sommes à l’aube de nous affranchir de nombreuses contraintes. Nos innovations sont productrices de ces avancées, saurons-nous saisir cette opportunité ?
Nous sommes en capacité de générer d’innombrables richesses…nous n’avons par ailleurs, jamais produit autant de richesses, ces dernières n’étant pas équitablement réparties nous vivons en mode protectionniste et paranoïaque.
Le paradoxe de cette ère de partage. Oui nous vivons déjà dans le partage de la connaissance et cela nous enrichit…quand je partage de la connaissance, ce que je sais, je ne perds rien…c’est toujours à moi, mais en le transmettant je m’ouvre à son enrichissement.
C’est intéressant de constater que ces nouveaux outils sont dans une expression aussi duelle actuellement…
Allons-nous pour une fois dans l’histoire de l’humanité accepter que nous soyons en capacité de nous responsabiliser individuellement de nous faire confiance, de faire confiance?
Où allons-nous remettre la direction, la gouvernance de nos existences à des robots cette fois. Ne soyons pas naïfs car au final c’est accepter de se laisser gouverner par ceux qui les façonnent même s’ils sont animés par les meilleures intentions.
Allons-nous devenir une brique du code? Construire des briques pour Pharaon ou alors tel st Georges terrassant le dragon armé de l’épée de Vérité nous tenir droit debout et ÊTRE Humain.
Les mythes nous parlent de Prométhée ( qui se fait dévorer le foie…manque de foi, de confiance en sois…) Ha oui ! la confiance…que l’on fiance, cela paraît un peu désuet à l’heure de l’IA à y regarder de plus près, c’est une déclaration d’intention, en témoigner et faire preuve d’engagement vis à vis l’autre via une entente intelligente de reconnaissance réciproque pour avancer ensemble.
La VÉRITÉ
De quelle vérité s’agit-il? Nous reconnecter avec notre En-Vie Origine-Elle. Reconnaître que nos particularités ne nous opposent pas bien au contraire elles nous complètent.
Nous foulons une nouvelle dimension, la dimension collective, les nouvelles technologies et l’économie s’y sont déjà engouffrées; et elles sont à cartographier ces nouveaux espaces générés par les flux ou la valeur convoitée est la pensée.
Il m’apparaît Et-Vie-Dans (oui la pensée pour ma part se déploie sur plusieurs plans, ainsi la langue française a ceci de magique elle offre cette lecture entre l’orthographe et la prononciation) qu’Être en conscience et pouvoir être en capacité Savoir, de “ça-voir” comment cette conscience, notre conscience collective, se déploie sera un facteur déterminant dans la trajectoire que nous sommes actuellement à définir pour notre à-venir.
Je crois au pouvoir de l’intention, là est la source de l’autorité.
En tant qu’humain nous sommes le média, là, est notre pouvoir, c’est de notre responsabilité de définir notre charte éditoriale.
POUR QUOI vivre?
AIMER et Être heureux n’est-ce pas? La conscience de ce qui nous anime, quelle est-elle? Dans quelles dimensions s’inscrit-elle aujourd’hui? L’individu? La société? Le vivant sous toutes ses formes?
Il apparaît que ces trois dimensions sont indissociables mais jusqu’à ce jour ceci n’a jamais été exprimé clairement et de façon uniforme et univoque.
POURQUOI voulons nous vivre?
ÊTRE en cohérence, avec soi-même et notre milieu.
ÊTRE en résonance et connecté avec autrui, se reconnaître, découvrir, créer, partager, en finir avec les pseudos-vérités de l’intolérable pauvreté, vivre la joie d’un retour à l’authenticité de notre nature et de notre relation à la nature comme la connaissaient nos ancêtres, c’est-à-dire vue comme autre chose qu’un simple environnement à préserver.
L’Autorité pour nous réhabiliter dans notre intégrité et celle de notre environnement.
Là est notre valeur, elle s’exprime via nos valeurs, nos humanités…l’Humanité.
COMMENT allons nous nous inscrire dans cette mutation?
Définir une charte, un code exprimant clairement l’axe, la vision et les valeurs, de la civilisation multidimensionnelle nous sommes à façonner. Quelle direction et selon quelles dynamiques nous voulons nous projeter?
Quelle est la vision commune que nous portons? Quelles sont ses valeurs?
Ce point d’ancrage avant de se projet dans la création de ces nouveaux espaces apparaît indispensable.
La notion de bien commun émerge un peu partout sous de nombreuses formes ( environnementale, politique, économique, énergétique, médiatique…)
Une gouvernance de cette conscience comme socle commun. Où la notion de bien commun s’exprime dans la complémentarité de la « chose matérielle » qui fait l’objet d’une appropriation, pour servir celle de “droits” qui sont des prérogatives immatérielles et réciproquement.
Le comment procède de l’engagement du respect et de la confiance.
L’autorité sous la forme d’un bien commun pour gouvernance serait peut-être la garantie de contre balancer la gouvernance de l’outil qui semble se profiler.
Nous assistons à un glissement du “code is law” vers un “law is code” dès lors qui gouverne?
L’autorité telle qu’exprimée actuellement c.a.d liée exclusivement à préservation d’intérêts, de performance et de protection d’outils de leurs modes de fonctionnement peut saper les avancées en cours il est grand temps que cette notion elle aussi effectue sa mutation.
Forte de cette conscience de cet axe l’autorité devient les autorités en fonction de chaque champ opératoire en tenant compte que quelle que soit son domaine d’exercice il aura comme objectif de respecter en fonction de sa spécificité le respect de la charte pour être légitime .
L’autorité a une expression particulière suivant le mode d’expression de chaque domaine d’activité…ils ne s’opposent pas s’ils sont tout au départ incrémentés de cette autorité de conscience…du Pour Quoi… est-ce le fil d’Ariane qui nous offre de sortir du labyrinthe, ces limbes où évoluent de pauvres êtres déconnectés d’eux même?
Alors: autorité de conscience garante du pour quoi. Comme un axe de conscience écologique à laquelle une autorité de compétences, de sachants pluridisciplinaires seraient annexée oui.
Une autorité de sagesses investie d’une vision globale de notre Humanité indissociable de son environnement le vivant. Et synchronicité de la vie nous disposons des outils pour le manifester. Comment allons nous les utiliser?
C’est le défi qui s’offre à nous actuellement. Être responsable demande de la confiance…et réciproquement. La confiance en soi, faire confiance à l’autre, aux autres…à la vie.
POUR QUOI vivre?
Il semble qu’une réponse commune à cette question puisse nous rassembler. Oserons nous nous la poser?
Pour au final reconnaître et accepter tout simplement: qu’ Aimer la vie c’est m’aimer.
L’AMOUR vaste sujet.
Cependant regardons le de plus près, débarrassons ce mot de tous les clichés qui ont réduit ce que cela représente, ne le réduisons pas à une vision romantique où celle d’un engagement entre deux personnes…ou plus pragmatiquement à une agrégation sur Instagram ou facebook ou une façon de dire que l’on apprécie tel chose. L’extraire de la notion de plaisir consommable ou d’appartenance voir de dépendance.
L’Amour n’est pas une valeur c’est un état d’être.
C’est engager un autre sujet, cependant il me semble nécessaire de survoler ce point de vue pour une mise en perspective de ce qui précède.
Autorité bien ordonnée commence par soi même.
Aimer c’est respecter, Aimer c’est être juste, Aimer c’est prendre soin; etc…
Commencer par soi sinon c’est se rejeter, se nier…c’est être réduit à n’agir qu’en fonction de ce l’on attend de nous, c’est nous conformer à … au final cela crée de la frustration et un sentiment d’injustice.
C’est d’actualité ce besoin de reconnaissance, tant au niveau individuel ou la notion de pervers manipulateurs et pervers narcissique se révèle comme un phénomène de société aussi bien au niveau relationnel intime que professionnel. C’est une prise de conscience récente.
La parole se libère à tous les niveaux et la demande de respect est forte et demande une attitude et une façon de se comporter qui va jusqu’à exiger le changement d’attitudes qui jusqu’alors étaient plus ou moins acceptées par acceptation de posture sociétale. La déferlante des #balancetonporc #metoo #LigueDuLOL etc en témoignent.
La parole se libère c’est un grand cri qui s’exprime et résonne comme celui d’un bébé qui vient au monde en prenant sa première bouffée d’oxygène se déployer dans une nouvelle ère.
Ce besoin s’exprime aussi au niveau collectif avec des mouvements comme les gilets jaunes ou les mobilisations pour le climat au niveau international.
Ce qui est constant dans ces formes d’expressions, c’est la demande forte de la prise en considération du point de vue de chacun. La volonté de se faire respecter pour ce que l’on est. Les leaders autoproclamés le sont que pour une durée limitée.
J’observe que pour le moment, bien que le déclencheur ait été le prix de l’essence c’est surtout l’expression de ce qui n’est plus tolérable qui se déverse.
C’est le rejet d’une image dans laquelle certains se sentent réduit à une attente qu’ils n’ont pas validée. La volonté ferme de ne plus être utilisé au profit d’une vision dans laquelle ils ne se reconnaissent pas et dans laquelle ils ne retrouvent pas l’équité de traitement et de redistribution.
L’autorité … une question de conscience nous l’accorderons nous?
Aimer la vie c’est m’aimer et cela peut être entendu et surtout écouté de deux façon l’une justifiant l’autre!
Ne pas confondre un individualisme forcené avec la liberté d’être.
Aimer est une force, une énergie motrice elle peut être activée de bien des façons l’amour du pouvoir par exemple conduit inévitablement à un esprit de compétition. Etre au sommet pour se garantir, ce n’est pas tout à fait de l’Amour c’est agir pour sécuriser un sentiment de peur de perdre le contrôle. Ce n’est pas agir en faisant confiance.
Quand tout est partagé on ne peut pas se faire dépossèder.
La valeur de ce que nous nous accordons ne peut plus nous réduire à l’expression de ce que nous sommes en capacité de produire selon des exigences que nous n’avons pas définies et qui pour le moment s’inscrivent plus à nous réduire à un support de production économique générant de la valeur pour d’autres que nous.
L’amour n’est pas une valeur c’est un état d’être qui produit de la valeur via un prisme élargi se déployant au-delà de la définition économique et financière.
Se reconnaître c’est aussi trouver ce qui nous correspond, c’est ainsi être en capacité d’exprimer le meilleur de soi même et ainsi trouver sa place. Dès lors la question s’inverse elle n’est plus ce que la société peut faire pour moi, elle devient que puis-je faire pour la société? C’est ce que nous montre le grand débat…initialement impulsé de façons locales avec persévérance et régularité. La volonté est manifeste au point que le gouvernement s’y est finalement impliqué.
L’Amour la plus belle forme d’autorité?
En apprentissage, elle tâtonne se découvre et s’expérimente, accueillons là et traitons là avec bienveillance, confiance et amour,
Cela est bien accordé à nos outils, l’intelligence artificielle, le deeplearning, les smart cities et autres objects connectés voir implantés ou spacialisés y sont attelés à chaque instant ( dans quels buts sont-ils programmés c’est une autre question).
Pourquoi donc ne pas nous accorder de ce qui est accordé à nous outils avec la même tolérance et le même émerveillement voir fascination ?
C’est déjà à l’oeuvre, observons tout ce qui se fait en développement personnel, les entreprises opales, les écoles démocratiques, les expériences de démocraties participatives pour ne citer que celles là. Cessons de les observer comme des anecdotes et dotons-nous des mêmes moyens que pour ces outils technologiques.
C’est juste une question de contrôle de captation. C’est là que nous pouvons mesurer la valeur d’un être humain, et à cette valeur nous permet d’observer à quelle forme d’autorité nous faisons allégeance.
Etre c’est faire avec amour
Etre c’est commencer par accepter de se prendre en charge, accepter de reconnaître l’autorité que l’on peut avoir sur soi, cela exige de l’engagement, et assumer sa responsabilité.
IL devient beaucoup plus difficile de rejeter ses manquements sur l’autre qu’il soit un individu ou une société , voire un état., c’est de fait reconnaître que l’on n’a contribué en agissant ou pas, à ce qui est à l’oeuvre.
Une utopie?
Je ne crois pas!
La volonté de s’impliquer, de participer, de collaborer partager est manifeste. Elle est déjà à l’oeuvre depuis des années la preuve c’est bien sûr cette dynamique généreuse qui ont fait prospérer les GAFAM, sans les contributeurs que seraient-ils?
L’Amour de l’autorité ou l’autorité de l’Amour
c’est là que la notion de progrès se frotte à celle de l’innovation… vont-elles se compléter ou s’opposer?
Il n’y à qu’un choix possible agir avec amour ou sans.
(1)Source Wikipédia
Les ouvrages des Mardis du Luxembourg, aux éditions Kawa :
28,95 €
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