Nos maisons sont habitées par les cellules domotiques (Celldom) qui règnent sur les lieux tout autant que sur nos faits et gestes. Nos maisons sont ouvertes sur le HiNet. Les celldoms ne justifient leur complexité que dans la perspective de cette connexion permanente qui fait de nous les citoyens du village planétaire. Cette évidence qui va de soi, aujourd’hui, porte un nom : la convergence électronique.
Interrogez vos grands parents sur l’époque de la poste, du téléphone analogique et du fax. Parlez-leur du « 22 à Asnières », cela devrait les faire rire, ils vous diront pourquoi. Interrogez-les sur la jungle qui suivi la libéralisation des telecoms. Il ne se passait pas six mois sans une nouvelle offre de téléphonie et Adsl. Parlez-leur de la multiplication des adresses emails, des spams et du phishing… parlez-leurs de la guerre entre « pro-serveur » et les « collaboratifs ».
La généralisation des celldoms a appelé une réforme du statut de l’adresse électronique. Les industriels ne pouvaient pas prendre le risque de voir le marché de la domotique ralenti par le risque du virus électronique et celui de la pollution par les spams. Ce sont ces raisons et bien d’autres qui ont permis la mise en place, dans un premier temps en Europe, des adresses PEMA (Private Electronic Mail Address), protégées par une législation internationale lourde et contraignante.
Depuis les années 10 on a ainsi vu « converger » quatre sources d’informations autour de ce qu’on appelait l’ordinateur individuel : l’Internet, la télévision, la téléphonie fixe et la téléphonie mobile. Aujourd’hui, on a donc abouti à un identifiant protégé et unique pour joindre une personne.
Certains aujourd’hui appellent à une cinquième convergence : un identifiant vraiment unique qui pourrait être le numéro de sécurité social.