Le moratoire international interdisant le clonage intégral d’un individu date de 2027. Ce moratoire fut signé dans l’urgence, en réaction aux scandales des sectes d’inspirations raëlienne. Ce qualificatif fait référence à Raël, Luc Varillon de son vrai nom, qui fût l’inspirateur d’une secte au XXe siècle. Cette secte attendait dans la ferveur le retour des Elohims, extraterrestres créateurs de l’homme par clonage. Cette secte revendiqua, en l’an 2000, le premier clonage humain en la personne d’Eve, la première femme clonée. Jamais aucun test ADN ne fut autorisé afin de confirmer cette affirmation.
Dans les années 15-20, des sectes créèrent, dans le plus grand secret, des clones sur la base de tel ou tel gourou. Les clones étaient élevés comme des bêtes de somme tout à la merci du conditionnement de leurs créateurs. C’est l’évasion de l’un d’eux qui avait révélé l’ampleur de la pratique.
A peine voté, le moratoire international avait été rapidement renforcé par des lois nationales très répressives. Certains présageaient que le débat sur l’humanité du clone de l’homme serait très controversé. Le moratoire repoussait ce débat sine die. Les actuels travaux préparatoires, demandés par l’Europe ou des pays comme, Israël, La Libye, l’Egypte, le Canada, Cuba, le Mexique… tentent de poser objectivement la question de fond sur l’appartenance ou non du clone de l’homme à l’humanité. De nombreux juristes appellent à une législation rapide et claire : le vide juridique est flagrant. « il faut finir le travail laissé en suspend depuis 23 ans ! » déclarent le porte-parole du barreau de Paris.