Aujourd’hui, les propriétaires entendent bien faire valoir leurs droits sur la parcelle choisie par l’ESA pour sa nouvelle base. Cette affaire à attiré les plus grands cabinets d’avocats du monde, sentant les fortes commissions. La conciliation proposée par le juge internationale Van Stoker semble s’acheminer vers le paiement d’un loyer agrémenté de commissions sur toutes exploitations du sol ou du sous-sol lunaire du territoire désigné désormais comme « kabylen », contraction de Kabylie et de Sélène.
Cette première juridique et interplanétaire a donné des idées à d’autres procéduriers. Des dossiers similaires se constituent. Ceux-là concernent des rochers de la ceintures d’astéroïdes revendiqués par des terriens brandissant des titres de propriété vieux de plusieurs décennies. A la fin du XXe siècle, il a, en effet, existé un commerce portant sur ces lointains cailloux. On offrait à un filleul ou à un petit cousin tel ou tel astéroïdes… Possession vite oubliée avec la perte du bout de papier. Mais il semblerait que tous les titres n’aient pas été perdus comme ne seront pas perdues les commissions issues de l’exploitation minière des astéroïdes concernés. L’authenticité des propriétaires est difficile à confirmer.