Les forces armées européennes viennent de recevoir les 12 premiers exemplaires de l’avion de combat Typhoon VII de D-Eurofighter. Cet appareil est destiné aux opérations nécessitant une présence humaine, du fait de prises décisions délicates à effectuer sur zone, ou en cas de risque électromagnétique qui pourrait endommager l’ODA embarqué (Organe de Décision Artificielle)). Le Typhoon VII est le premier appareil européen à être muni d’une Interface Neurologique-Electro-NanoT (INENT).
L’appareil situé derrière le siège du pilote est un lointain dérivé de l’IRM qui à la fin du XXe siècle avait participé à la révolution de la médecine. Il est couramment nommé « détecteur de pensée » ou « techno-télépathe » ! Ce nouveau dispositif qui interface l’humain et la machine profite surtout pleinement des dernières avancées en matière de nanotechnologies et des sciences neurologiques et comportementales.
Le moment le plus impressionnant dans cette nouvelle technologie est la période d’apprentissage entre le pilote et la machine. Il faut couramment compter 200 à 300 heures de pratique pour que l’homme et son interface mentale arrivent à se comprendre correctement en termes militaires. Très rapidement, on obtient des taux compréhension des ordres et commandes supérieur à 98% entre la machine et l’opérateur. Plus « l’intimité » grandi entre l’humain et son INENT moins ce même INENT acceptera de « lire » les pensées d’un autre être humain. Car des deux membres du binôme humain-machine, c’est la machine qui est la plus adaptative… tant et si bien que l’apprentissage du binôme humain oblige la machine à se corriger pour développer une adéquation spécifique aux schémas mentaux de « son » humain, à ses organisations (sociétés) de concepts.
A peine révélé au grand public, l’INENT est déjà désiré et appelé à grand cri par le grand public. Combien de temps faudra-t-il pour que cette technologie, après de nombreuses autres, quitte le domaine militaire pour le civil ? Mystère…