Le pigeon, qui longtemps fut un fléau dans les grandes villes telles que Paris, fait son retour dans nos mégapoles après sa modification, son amélioration par voix de génie génétique.
Au plan anatomique, leur jabot a été modifié afin de servir de benne à ordures. La plupart des détritus qui encombrent nos rues peuvent être picorés par ce nouveau type d’éboueurs. Une fois leur jabot plein, les G&N-pigeons volent, par réflexe « ajouté », vers une des multiples stations de traitement réparties dans la capitale. Là, les G&N-pigeons régurgitent leur « chargement ». Le temps que les ordures collectées passent dans le jabot du petit éboueur, elles auront commencé à être « digérées » par des robots nanoT présents dans le jabot modifié. Le plein de R-nanoT est fait par l’intermédiaire de l’alimentation.
Au plan comportemental, ce sont les insectes qui ont donné une de leurs principales qualités, celle de la collaboration dans le travail. C’est ainsi que les G&N-pigeons savent désormais s’attaquer à des ordures bien plus grosses qu’eux et les réduisent à la taille nécessaire pour êtres ingérés. Ils ont aussi appris à des insectes comment déplacer collectivement certains objets encombrants la voie publique.
Pourquoi avoir choisit le pigeon pour cette tâche, à la place d’un insecte ? Trois raisons nous sont avancées par les responsables des laboratoires Fournier Gene-Lab. : la première est la taille de l’éboueur, la deuxième son vol qui permet l’évacuation rapide des ordures, la troisième est sa parfaite adaptation au milieu urbain. Le travail de modification comportementale fût ainsi mineur.
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