« Le clonage thérapeutique et les travaux sur les cellules souches furent un fabuleux espoir pour l’Humanité. Mais il n’en reste pas moins que sous des devants acceptables, ces découvertes et protocoles mis au point furent, également, autant de marches prêtes à être parcourues par celui qui déciderait de procéder au clonage d’un individu.
Dans la procréation hétérozygote, l’apport des patrimoines génétiques des deux parents intervient comme garde-fou à une appropriation excessive de l’enfant par l’un des deux parents. Et malgré cela, les exemples des parents développant des sentiments de possession très fort à l’égard de leur enfant ne manquent pas. Ces travers prenant la forme de comportements que l’on attendrait dirigés à l’égard des seuls objets(…) Ce ne sont pas certains assureurs qui pourront contredire cet affirmation, puisqu’ils le sous entendent clairement par leurs actes : Il n’y a pas de liberté du clone. Le clone appartient à l’original, pire, par contrat, au répliqueur !
Alors, en préambule de tout travail législatif qui pourrait être proposé à telle ou telle assemblée, ne faut-il pas tout simplement, avant même d’interdire le clonage reproductif, reconnaître la pleine humanité d’un individu conçu par voie de clonage, donc par conception « unizygote ».
Mieux encore, pourquoi ne pas inclure en préliminaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’est concerné par cette dite Déclaration, tout individu humain déterminé par son patrimoine génétique identifié (nous partageons tous des bases génétiques), sans regard sur les moyens et techniques ayant présidés à sa conception ».