Deux ou trois choses que « SILENT RUNNING », le film de Douglas Trumbull, nous dit sur demain…« Dis-moi quel film tu regardes, je te dirai quel avenir tu te prépares », parole de prospectiviste !
Une production le Comptoir Prospectiviste / FuturHebdo
pour Space’ibles.fr
Les analyses prospectives des films sur le site de Space’ibles
Réalisation : Douglas Trumbull
Scénario : Deric Washburn, Michael Cimino et Steven Bochco
Acteurs principaux : Bruce Dern, Cliff Potts, Ron Rifkin et Jesse Vint
Production/Distribution : Universal Pictures
Durée : 89 min.
Année : 1972
Chronique d’analyse prospectiviste conçue en collaboration avec Space’ibles, l’Observatoire Français de Prospective Spatiale, initiative du CNES.
Produit en 1972, le film Silent Running, de Douglas Trumbull, se déroule dans le passé de notre futur, en 2001 ! Le film décrit un aspect d’une mise en œuvre opérationnelle de ce qu’on peut appeler l’industrie dans l’espace. Il s’agit ici de sylviculture, d’arboriculture ou même d’horticulture. Attachés de part et d’autre de grands vaisseaux spatiaux en orbite de Saturne, des dômes abritent différents habitats qui reproduisent les principaux écosystèmes de notre planète. Là, toutes sortes de plantes poussent. Au milieu d’elles, des animaux s’épanouissent… un vrai paradis en orbite de la géante gazeuse ! Hélas, dès les premiers instants du film, on apprend que ces installations spatiales contiennent les derniers vestiges de la vie végétale terrestre… et que des considérations politiques et financières, de productivité ou de spéculation, décident, pour la faune et la flore de ces dômes, d’un funeste destin : ils doivent être détruits !
A partir de là, Silent Running peut être regardé ou analysé de trois manières. On peut s’attacher à regarder les dômes écologiques et les vaisseaux qui les portent d’un point de vue technique. On peut s’interroger sur la dimension économique et industrielle, sous-jacente au récit proposé dans Silent Running. Enfin, on peut aussi se pencher sur l’aspect militant — jusqu’à l’écoterrorisme — que porte le film, notamment au travers du personnage principal, joué par Bruce Dern qui tient le rôle du botaniste de bord.
Avant d’aller plus avant, quelques points d’ordre historique sont à prendre en compte. En premier lieu, ce film, réalisé en 1972, n’est pas le premier à traiter de la présence pérenne des humains dans l’Espace. Il suit de 4 ans le magistral 2001, l’Odyssée de l’Espace qui, entre autres, crée le genre Space opera.
Par ailleurs, depuis l’orbite de Saturne, ce film se fait l’illustration fictive des conclusions du Rapport Meadows. Ce rapport, commandé par le MIT, publié en 1972 et « adopté » par le Club de Rome, mettait en lumière « les limites à la croissance [humaine] dans un monde fini », problématique réelle que, même au XXIème siècle, l’humanité a toujours du mal à entendre…
Mais revenons au film et attachons-nous à l’observer au travers d’une lorgnette technologique. Ainsi, dans l’Espace, la principale difficulté à une présence effective et pérenne des humains dans cet environnement des plus hostiles est le maintien des conditions nécessaires et suffisantes à la vie. Ces conditions pourraient être résumées ainsi, en parodiant une publicité pour une eau minérale gazeuse : « De l’eau, de l’air… un sol, un ciel… la vie ! ».
Les deux premières, eau et air, sont évidentes : il s’agit d’assurer aux humains dans l’Espace les moyens de leur subsistance organique. Cela implique tout de même une belle ingénierie tout comme une chaîne logistique efficace parce que, c’est bien connu, on ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche ! Mais, admettons que ces deux premières conditions soient assurées.
Les deux suivantes, sol et ciel, sont des conditions moins immédiates, en termes de survie. On aborde, là, la notion de pérennité. Ces deux conditions sont liées au maintien d’une bonne santé pour les humains et les formes de vie complexes qui pourraient les accompagner dans l’Espace. D’ailleurs, le film regorge de faucons apprivoisés et de mignons petits lapins… Alors, quand on parle de « sol » et de « ciel », il faut bien sûr entendre « gravité » et « protection radiologique », fonctions remplies sur Terre par sa masse, son sol, pour la gravité. La protection contre les radiations spatiales ou en provenance du Soleil étant assurée par son atmosphère jusqu’à la magnétosphère, son ciel. Et c’est bien à propos de ces deux notions que le film étonne le plus car, au visionnage du film, elles ne semblent pas avoir été prises en compte. En effet, les dômes qui abritent les différents écosystèmes terrestres ressemblent à des cloches à fromage accrochées le long de l’axe d’immenses vaisseaux spatiaux, comme de gros grains de maïs le long d’un pédoncule métallique… On s’interroge alors : d’où vient la gravité ? Est-elle obtenue grâce à une technologie inconnue à ce jour ? Et, comment sont protégés ces habitats des radiations spatiales ? En effet, les verrières des dômes ne semblent pas si épaisses que cela. Donc, mystère…
Comme cela a été dit, Silent Running sort 4 ans après 2001, l’Odyssée de l’espace. Ainsi, dès 1968, étaient présentées au grand public des visions cohérentes des structures aptes à accueillir, un jour, des humains dans l’espace : il s’agissait de la Station spatiale V, révélée dans le célèbre fondu enchaîné avec l’os lancé en l’air par le primate « héros » de la première séquence du film. Cette station était dotée de deux anneaux jumeaux, installés en parallèle l’un de l’autre et reliés par un moyeu commun. L’autre structure est, bien sûr, le vaisseau Discovery et son anneau gravitationnel, l’une et l’autre offrant ainsi aux humains des conditions gravitationnelles pouvant être jugées satisfaisantes, la protection radiologique étant sûrement intégrée aux parois économes en baies vitrées de ces infrastructures !
Cependant, l’histoire de la conception des habitats spatiaux ne commence pas avec ces deux films, loin de là ! On pourrait même dire qu’à leur sortie en salle, ils célébraient le premier centenaire de la première publication faisant nommément référence à une station spatiale. Il s’agissait d’une lune artificielle faite de briques, imaginée par Edward Everett Hale, un lettré de Boston, dans une nouvelle The Brick Moon, parue en 1869 dans le magazine Atlantic Monthly.
Vingt-cinq ans plus tard, en 1895, une étape majeure, et toujours théorique, est franchie avec la publication de l’ouvrage Rêves de la Terre et du Ciel de Konstantin Tsiolkovsky, le père de l’astronautique moderne. Vient ensuite Hermann Noordung et son livre Le problème du vol spatial. Publié en 1929, cet ouvrage restera populaire pendant près de 30 ans. Un autre grand théoricien des stations spatiales mais praticien des fusées est, bien sûr, Wernher von Braun et sa station spatiale en forme d’anneau. Un dessin vaut mille mots. Il l’avait bien compris ; la configuration qu’il proposa en 1951 est entrée dans l’inconscient collectif. Le film 2001, l’Odyssée de l’espace en a profité pour enfoncer le clou.
Même si ces stations demeurent théoriques, elles n’en ont pas moins généré bien des calculs, ne serait-ce que pour évaluer les bons rapports entre vitesse de rotation et diamètre de la station afin d’obtenir une force centrifuge apte à générer une gravité artificielle satisfaisante. À l’intérieur du cylindre, cette dernière doit donc se rapprocher plus ou moins de la gravité terrestre, soit 1 G, sans pour autant être générée par une rotation trop rapide. En effet, si la rotation de la station dépasse les trois tours par minute, les passagers ressentent des malaises assimilables au mal des transports, à cause de l’effet Coriolis. Il en va de même pour le rayon de la station qui doit adopter la bonne taille : s’il est trop réduit, il y aurait une trop grande différence de gravité perçue entre la tête et les pieds.
D’autres paramètres interviennent dans la conception de stations telle qu’elles sont décrites ici, comme des contraintes mécaniques qui s’appliquent aux structures et décidons de ne prendre en compte que les facteurs qui auront un impact sur le confort des habitants d’une station spatiale. Cette station en orbite de la Terre ou de la Lune ; on laissera de côté le cas martien dont la distance à la Terre augmente les paramètres d’incertitude. Grâce aux calculs effectués tout au long du XXème siècle, il apparaît que la plus petite station spatiale à gravitation artificielle centrifuge, viable pour les humains, ne devrait pas avoir un diamètre inférieur à 40 mètres, avec une rotation n’excédant pas 3 tours par minute, vitesse au-delà de laquelle un séjour devient inconfortable. Dans ces conditions, la gravité ressentie serait, comme sur la Lune, d’environ ⅓ de G.
Si on tient coûte que coûte au 1 G, en conservant les 3 tours par minute, le diamètre de la station spatiale passe à environ 200 mètres. Toujours pour 1 G perçu, si on décide de s’éloigner de la zone d’inconfort, descendons la vitesse de rotation de la station à 1 tour par minute : le diamètre de la station passe à près de 2 kilomètres… Voilà, voilà… Allez, un petit dernier pour la route : l’intermédiaire serait une station spatiale sous 2/3 G, avec une vitesse de rotation à 2 tours par minute, ce qui donne un diamètre d’environ 330 mètres. L’avantage de cette station est qu’elle correspondrait à la gravité de la planète Mars. Un bon moyen de s’acclimater à ces conditions avant de s’y rendre…
Il s’avère donc que les vaisseaux montrés dans Silent Running ne soient guère cohérents… mais essayons de prendre ce film pour une fable et regardons-le avec, cette fois-ci, une perspective plus économique, avec le filtre de l’industrie dans l’Espace.
Cette industrie correspondra, un jour, aux activités économiques qui se dérouleront dans l’Espace au profit de l’Espace et non plus directement pour la Terre. En termes de parc d’activités industrielles aussi bien qu’en d’autres termes de volumes accessibles à ces activités de production de produits et services, l’humanité ne dispose, à ce jour, que de deux stations spatiales : l’ISS, la station spatiale internationale vieillissante et la CSS, la toute récente station spatiale chinoise. Tout ceci étant considéré indépendamment des conditions géopolitiques… L’ISS, la plus grande de ces deux stations, ne met à disposition des activités humaines que l’équivalent de 400 m3 sur une surface d’infrastructures de l’ordre de 8000 m2. Cependant, tout cela devrait être amené à changer, dans la décennie qui vient, avec les constructions annoncées de stations spatiales orbitales privées. Mais elles ne sont pas encore là… Cela n’empêche pourtant pas d’imaginer cette industrie dans l’Espace.
Cependant, au regard de la variété des activités industrielles existantes sur Terre et de celles à imaginer pour l’Espace, on demeure aujourd’hui loin, très loin de la moindre dimension soi-disant industrielle des activités humaines spatiales. On est encore bien loin de la singularité industrielle spatiale, ce moment où ces activités ne dépendront plus des moyens et des ressources arrachés au sol de la Terre, moment où ces activités seront structurées autour d’une chaîne logistique toute tournée vers l’Espace pour ses approvisionnements en matières premières et énergie, moment où cette industrie restera à distance de tout puits gravitationnel… sauf pour livrer à l’humanité terrestre des produits et services en provenance de l’espace.
En revenant vers le film Silent Running, on est bien obligé de constater que les vaisseaux spatiaux de la classe Valley Forge ressemblent fort à des infrastructures d’accueil d’activités industrielles en apesanteur. D’ailleurs, en prévision de ces futures activités, l’industrieuse Chine a annoncé son intention de construire un vaisseau orbital, grand d’un kilomètre. S’il voit le jour, ce vaisseau, à l’image des vaisseaux de Silent Running, sera sûrement une gigantesque infrastructure à laquelle viendront se docker des caissons d’activités, tels les dômes écologiques du film.
Ces activités dans l’Espace, en apesanteur, pourraient être de la sidérurgie, pour réaliser des alliages infaisables sur le sol terrestre à cause de la gravité, de la microélectronique ou de la biologie, tirant également profit de l’apesanteur ; mais aussi de l’accueil de data centers, là, c’est le froid spatial qui serait mis à profit, un bon moyen pour l’informatique de se racheter un beau vernis vert… sans oublier toutes les formes de mining qui apporteront à l’industrie dans l’Espace les ressources nécessaires à son développement, au profit des femmes et des hommes de la Terre.
A propos de vivants, si, dans Silent Running, on parle plutôt de sylviculture, il n’y a qu’un pas à franchir pour imaginer du maraîchage dans l’espace : là-haut, pourraient pousser les fruits et légumes propres à nourrir l’armée des travailleurs, des centaines, voire des milliers d’hommes et de femmes, indispensables, selon certains, aux activités dans l’Espace. Si on part du postulat que les humains doivent être dans l’Espace, la construction d’infrastructures agricoles en orbite semble donc évidente, en envisageant, tout de même, des installations posées sur le sol lunaire. Il s’agira d’étudier laquelle des deux solutions sera la plus rentable. Si on s’attache à la solution orbitale, ne serait-ce que pour s’affranchir des puits gravitationnels, ce choix de prime abord économique ne s’épargnera pas la recherche de réponse à une autre interrogation : ces plantes maraîchères, elles poussent en apesanteur ou en gravité artificielle ? Là encore, nombre d’études doivent être menées. Des études biologiques et génétiques — elles sont, pour la plupart, en cours à bord de l’ISS — et des études structurelles afin de trouver la meilleure configuration possible à cette activité spatiale.
Toujours à propos d’alimentation, les protéines accessibles aux personnels spatiaux seront-elles d’origine végétale ou animale ? Si on répond « d’origine animale », trois options se présentent : viande sur pied, insectes ou viande de culture. Et se repose la question : élevage sous gravitation artificielle ou apesanteur ? Si la viande sur pied est envisagée, elle nécessitera sûrement un élevage sous gravité. En effet, les bêtes à viande, en apesanteur, seraient victimes des mêmes troubles constatés chez les humains lors des longs séjours à bord des stations spatiales contemporaines. Et, on voit mal astreindre une vache aux exercices physiques quotidiens auxquels se prêtent les astronautes ! Pour les insectes, dont on tirera, comme sur Terre, des farines riches en protéines, des études sont sûrement à mener pour savoir si ce type d’élevage est réalisable en apesanteur. Reste la viande de synthèse : il s’agit de culture de cellules musculaires en boîte de Pétri. Dans ce cas-ci, l’apesanteur semble tout à fait envisageable. Cependant, reste à en faire un aliment appétant, question commune aux farines issues des insectes et autres larves d’arthropodes.
Au fait, si les clients naturels de ces produits sont les habitants de l’espace, les marchés terrestres sont tout aussi bien envisageables : une bonne campagne de marketing peut créer un marché acceptable pour des produits non nécessaires. Il n’y a pas de petits profits ! Ne reste plus qu’à s’assurer du confort des femmes et des hommes qui travailleront à ces activités dans l’espace : on l’a vu, la pesanteur sera indispensable à certaines activités — agriculture, élevage. Ce lieu pourra tout aussi bien accueillir des bases-vie qui offriront tout le confort que ces travailleurs attendent au quotidien dont des balades au milieu des jardins potagers.
Il ne reste plus qu’à se pencher sur Silent Running d’un point de vue éthique, en posant la question suggérée tout au long du film : « l’écologie est-elle une cause suffisamment élevée pour justifier la violence, contre les autres et contre soi-même ? ». Le personnage principal du film, le botaniste Freeman Lowell, semble y répondre de manière affirmative. Entre homicide involontaire sous l’emprise de la colère, meurtre au premier degré, de ses co-équipiers, avec arme nucléaire et suicide… ce personnage, victime des railleries de ses camarades, essaye de les éveiller à la conscience écologique. Il tente de leur faire redécouvrir les saveurs naturelles. Mais tout semble vain à des hommes qui n’attendent qu’une chose, c’est rentrer chez eux, peu importe que ce « chez soi » soit artificialisé à outrance, que la cuisine de ce « home sweet home » soit faite à base d’ingrédients et d’arômes artificiels… Peu importe qu’ils obéissent à des décisions pilotées par la spéculation et le profit, ceci au détriment d’un vivant entretenu en milieu artificiel, dans les dômes des vaisseaux Valley Forge. Ainsi va leur monde, ils n’ont connu que cela, leur esprit, aussi bien que leur goût, est incapable d’envisager autre chose. Cependant, toutes ces raisons nécessaires et suffisantes à leur univers sont inacceptables pour notre botaniste. Et, au long du récit du film, on assiste, impuissants, à l’enchaînement des événements qui aboutissent à sa fin tragique…
Dans notre réalité, la construction des infrastructures spatiales aptes à recevoir des activités industrielles humaines dans l’Espace n’est pas encore de l’ordre de l’immédiat. Mais il faut cependant s’y préparer. Il faut imaginer ces infrastructures, qu’elles soient statiques ou en rotation (pour générer une gravité artificielle de tout ou fraction du 1 G terrestre). Il faut concevoir les standards spécifiques qui auront cours dans l’industrie dans l’Espace (le meilleur exemple de cette étape de standardisation est le container terrestre qui passe indifféremment du camion au train et va jusqu’au pont des navires). Il faut aussi imaginer les métiers de cette industrie dans l’espace et les indispensables formations qui apporteront aux femmes et aux hommes de demain les bonnes compétences. Il faut concevoir les cadres légaux à ces activités que l’on parle de commerce ou de droit du travail. Il faut aussi s’assurer des financements et de la volonté politique : aux USA, en Russie comme en Chine, la volonté politique est au développement des activités humaines dans l’espace. Le commerce est en embuscade : dès que les technologies et les conditions (entre autres, le secret industriel et le dépôt de brevet, ce que les accords internationaux qui encadrent les activités à bord de l’ISS ne permettent pas) seront réunies, le départ sera donné… à ce qui pourrait bien ressembler à une nouvelle Ruée vers l’or…
Mais, cet enthousiasme, qu’il soit jugé légitime ou non, ne doit ni occulter, ni exacerber les risques de radicalisation des mouvements écologistes. Début 2022, un groupe d’activistes agricoles bretons a déversé près de 1 400 tonnes de blé sur la voie ferrée sur laquelle la marchandise était transportée en signe de colère contre l’industrialisation des activités agricoles en Bretagne. Régulièrement, des mouvements comme PETA s’attaquent aux métiers et aux activités de la boucherie, motivés par leurs positions anti-spécistes et les violences professionnelles jugées trop récurrentes et dénoncées par d’autres associations telles que L214 qui tire son nom de l’article L214-1 du code rural qui stipule : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».
Par ailleurs, les conséquences des dérèglements climatiques toujours plus violentes ne vont pas cesser de sitôt, les tensions issues de l’effondrement de la biodiversité, de la raréfaction de ressources naturelles telles que l’eau, celles issues des migrations climatiques ne vont faire que s’accentuer. Dans ces conditions, l’enjeu majeur des activités industrielles dans l’espace sera de ne pas être assimilées à du dédain à l’égard de ces réalités quotidiennes de milliards d’humains. Le pire serait d’être identifié comme une évasion d’une partie de l’humanité vers les horizons spatiaux. Les activités spatiales ayant tendance à attirer les bourses bien pleines et les enthousiasmes parfois maladroits, cela relève d’une vaste tâche ! Alors, dans un contexte de tensions environnementales croissantes et entre privatisation à l’américaine et mainmise gouvernementale chinoise, y aurait-il une troisième voie à créer par l’Europe pour les activités humaines dans l’Espace ?
Toutes ces analyses sont également rassemblées sur www.sciencefictiologie.fr, site dédié à la science-fiction qui éclaire le présent, grâce à la plume, le crayon, l’objectif et l’œil des auteurs !
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